Une île: Huahine

Avec sa silhouette douce et ondoyante émergeant de la mer, Huahine est depuis longtemps comparée à une femme enceinte allongée dans le repos.

Son nom, souvent interprété comme “la matrice de la femme”, rend hommage à l’influence profonde et ancestrale des femmes dans l’histoire de l’île.

Huahine fut en effet gouvernée par des reines, et encore aujourd’hui, la force sacrée des femmes, rythme la vie quotidienne.
Dans les foyers comme dans les communautés, ce sont elles qui créent, organisent, veillent à l’harmonie. Il n’est donc pas étonnant que les habitants parlent de Huahine comme d’un lieu où coule encore la sagesse féminine ancestrale.

Loin du luxe de ses sœurs les plus célèbres, Huahine est humble, silencieuse, sauvage. Son charme réside dans ce qu’elle choisit de ne pas exhiber.
Beaucoup de visiteurs disent qu’elle leur rappelle le Hawaii d’antan… intacte, indomptée, profondément authentique.

Dans ses villages, des maisons simples s’épanouissent derrière des jardins fleuris.
Les anciens pièges à poissons en forme de V recueillent toujours les prises du lagon, comme depuis des siècles.
Les marae, temples sacrés à ciel ouvert, surgissent de la terre, gardiens du silence des chants oubliés et guides des esprits ancestraux.

Huahine est deux îles en une :
• Huahine Nui, la plus grande
• Huahine Iti, sa petite sœur

Reliées par un unique pont, elles forment un tout, comme le corps et l’âme.
Surnommée affectueusement “l’île Jardin” ou “l’île Secrète”, Huahine se préserve des foules, et ne se révèle qu’à ceux qui s’approchent d’elle avec humilité et émerveillement.

Que l’on glisse en pirogue sur ses lagons de cristal ou que l’on marche sur ses sentiers d’émeraude, Huahine invite à ralentir, à écouter profondément, et à se souvenir du monde tel qu’il était avant le bruit.

Photo credit: Tahiti Tourisme – Grégoire Le Bacon